Revendications Syndicales : l'ANOSILP prévoit dès ce 11 novembre 2021, une marche pacifique de protestation sur toute l'étendue du territoire national

Dans une optique de converger vers une gestion équitable de la bonne Gouvernance, l'ANOSILP (Association Nationale des Opérateurs du Secteur Informel pour la Lutte contre la Pauvreté au Cameroun) a tenu à informer l'opinion nationale et internationale de la relance de ses mouvements de revendications suite à la non résolution des doléances qu'elle a formulé à l'Etat du Cameroun.

Loin de se défaire de son idéologie de solidarité, de rassemblement et de promotion de paix et du vivre ensemble, l'ANOSILP prévoit d'organiser une marche pacifique le 11 novembre 2021 si les conditions de leurs demandes ne sont pas prises en compte. 

"Nous  venons respectueusement auprès de votre haute personnalité vous informer de la relance de nos mouvements de revendications le 03 novembre 2021 à cause de la énième non résolution de nos doléances, en dépit  des instructions de la Présidence de la République le 10 septembre 2014 puis, celles du 27 octobre et du 27 novembre 2020 y compris l'implication du Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale via son Secrétaire Général au mois de septembre 2020 qui avait engagé un dialogue social entre notre Association, les Ministères et les Organismes concernés par lesdites doléances en vue des solutionseffectives et définitives". S'est exprimé YIMGA MOUSSA, Président National de l'ANOSILP ce mardi 02 novembre 2021.

Comme revendications retenues de l'ANOSILP on peut citer : 

- Le remboursement de l'argent issu de la vaste escroquerie de la Coopération France-Cameroun PENEAAD/PID, près de 04 milliards de francs CFA, pour environ 12.000 victimes, dossier bloqué au Secrétariat Général de la Primature ;

- Le recasement des acteurs du secteur informel non opérationnalisé par le Maire de la ville de Yaoundé ;

- Le financement des projets des opérateurs du secteur informel recommandé par les soins du Premier Ministre au PIAASI jusqu'ici resté lettre morte :

- Les subventions des projets des leaders ANOSILP recommandés au MINEPAT par les soins du Directeur de Cabinet du Premier Ministre, renvoyées aux calendres grecques ;

- La question du Marché de DJOUMASSI à Garoua où le préfet malgré les instructions du MINDCAF, du SGPR et du MINAT a autorisé le Maire à construire sur le site.

Le Président de l'ANOSILP en compagnie de Patrice SAMEN (Président National de la Fédération des Chauffeurs Professionnels du Cameroun), de TCHOUMI Collins (Président du Syndicat National des Chauffeurs et Ouvriers de Transport Urbain et International du Cameroun), de BAMA Célestin (SG de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun) et de bien d'autres syndicalistes et associations, ont notamment insistés sur le fait qu'à la date susmentionnée, les marches pacifiques regroupant tous les acteurs des dix (10) Régions du pays iront de l'Ambassade de France vers le Palais de l'Unité, feront les grèves de la faim, les Sit-in jusqu'à la résolution effective, cette fois-ci de toutes les revendications.  

"Nous avons décidé de faire sortir tous le Cameroun. Que tous les Camerounais du secteur de l'informel doivent sortir le 11 novembre pour marcher, pour revendiquer nos droits, nous avons trop patienté. Si rien n'est fait, le Cameroun va bouger, c'est pour cette raison que j'interpelle tout ceux à qui le Chef de l'Etat a instruit de résoudre le problème du secteur informel à savoir le recasement des acteurs du secteur informel, le remboursement de l'argent PID qui a été escroqué par la coopération France-Cameroun, à plus de 12.000 camerounais de près de 4 milliards de francs CFA et le financement du projet de PIAASI qui se retrouve là bas.

Il y'a 450 projets que le Chef de l'Etat a demandé de subventionner et les projets de leaders qui se trouvent au MINEPAT, que cela soit financé. Et vous savez, au fur et à mesure que le temps passe, les temps deviennent difficiles. Regardez aujourd'hui, avoir les denrées de premières nécessités est devenu très difficile et très cher au marché que ce soit même le matériel de construction. Tout cela c'est la crise, il est question de financer ces enfants qui sortent de l'informel au formel. C'est la mission régalienne du Chef de l'Etat". A ajouté YIMGA MOUSSA.

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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