Cameroun - Climat : Une ruée vers le développement environnemental à haut risque

Le climat de chaque aire géographique détermine sans conteste sa régularité ou son irrégularité face aux affres de la nature. La nature étant régit par ses nombreux habitants et occupants, son climat n’en est plus que le dépositaire des actions qui peuvent en résulter. Evoquer la protection de son écosystème devient indubitablement une prérogative de survie de chaque particule représentant l’espace terre. Le Cameroun, pays d’Afrique Centrale qui est miné et partagé entre diverses saisons (saison sèche et saison de pluie) dispose d’un variant quelque peu irrégulier à travers ses différents changements climatiques.

En effet, doté d’une vaste aire équatoriale et d’un climat sahélien assez robuste, des fluctuations sont régulièrement remarquées dans ce pays aussi appelé « Afrique en miniature ». En 2014, le Cameroun s’est vu valider son Plan national d’adaptation aux changements climatiques lors d’un atelier qui s’est tenu dans la ville d’Ebolowa (région du Sud) du 26 au 27 août de cette même année. Habitué aux différents changements climatiques dont fait montre l’environnement camerounais Hele Pierre, Ministre en charge de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement Durable a assuré que ce document validé est représenté tel un guide référentiel sur les différentes stratifications climatiques du pays, qui par la suite met en exergue l’adaptation des populations face aux menaces d’origine climatique.

Les actes comme solutions

Il faut le rappeler les feux de brousse, le déboisement, l’agriculture, l’insalubrité l’usage des pesticides et autre produits contenant des produits à haute toxicité entrainent une dégradation progressive de l’environnement actuel. Il faut le rappeler, le Cameroun vis de nombreuses inondations, un réchauffement climatique de plus en plus récurrent, avec des villes comme Garoua ou Maroua (dans la région de l’extrême-nord) ou la canicule met en mal la vie et le comportement de certains citoyens arbore certaines inquiétudes. Par ailleurs, les associations, les ONG ou même certains festivals culturels tels que Perfom’Action Green Peace (qui se déroule chaque année au Cameroun avec pour Promoteur Christian Etongo, un artiste performeur) œuvrent pour un changement de comportement à travers les actions communes des populations face à cette dégradation visible.

La décentralisation avec l’action des CTD (Collectivités Territoriales Décentralisées) met en avant ce nouveau pan de protection de l’environnement avec le transfert de compétences dans les régions et les communes avec un apport financier considérable (près de 15% du budget annuel de l’Etat). L’action gouvernementale n’étant pas en reste, le document sur le plan national d’adaptation aux changements climatiques se présente ainsi comme un instrument de planification qui sert à définir les activités prioritaires à court, à moyen et à long terme, tout en définissant les mécanismes de recherche de financement des mesures d’adaptation développées avec l’aide de la communauté internationale sur place (SNV, GIZ, Plan Cameroon…) et le système des Nations-Unies (PNUD, UNESCO, Organisation des Nations-Unies pour le Climat…).

Le climat opposé à la ressource

En outre la contribution de tous est véritablement souhaitée selon les organismes présents au Cameroun et selon les actions menées par le Gouvernement dans le cadre de la sensibilisation de masse. Certes un ralentissement est observé dans certaines régions avec les crises qui sévissent (Crises anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ou les attaques de la secte islamique Boko Haram dans le Nord) ou encore les projets inachevés ou abandonnés. On peut par exemple citer le projet d’appui à l’amélioration de la participation citoyenne et à la planification de la gestion intégrée de l’environnement et des sources d’énergies durable dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 4e. Ce projet novateur avait bel et bien été financé par l’Union Européenne, la Mairie de Yaoundé 4e et OAI-DEMOS, avec pour objectif la : valorisation des déchets organiques dans cette grande circonscription de la capitale politique du Cameroun, avec comme appui le Méthaniseur Communautaire de Réseau 4 départagé sur plusieurs quartiers (Odza I à III, Mbog-Abang et Ekoumdoum). Aujourd’hui en 2021 ce projet n’a toujours pas été mis sur pied. Est-ce un laxisme des autorités ou un manque de volonté de la communauté internationale ? Nul ne pourrait donner avec précision la teneur de l’abandon de ce projet.

L’apport de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations-Unies sur les Changements climatiques) semble ainsi une nécessité pour le Cameroun pays en voie de développement. La COP 26 qui s’est tenue en Europe du 1er au 13 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse (Royaume-Uni) en partenariat avec l’Italie a donc vu de nombreuses résolutions sortir de cette rencontre stratégique. Le « Pacte de Glasgow pour le Climat » qui a été mis sur pied lors de cette rencontre met en exergue la neutralité carbone pour les pays ayant signé la CCNCC et les pays dits riches ont promis d’aider au « financement de l’adaptation » pour les pays sous-développés (pays pauvres).

Selon l’ONACC (Observatoire National sur le changement Climatique) les paramètres climatiques étudiés (température et pluviométrie) semblent inquiétant au vue de la grande désertification observée dans les zones sahéliennes depuis 7 à 8 ans au Cameroun. Les activités socioéconomiques (vente de bois, destruction des forêts communautaires, utilisations des produits toxiques et néfastes pour la santé et l’environnement) mal positionnées semblent être les premières causes de cette dégradation du climat. Ces dysfonctionnements causent également des troubles dans la stratification et l’évolution de la faune et de la flore camerounaise, sans omettre les comportements peu responsables des communautés.

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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