Coopréartion bilatérale : Quatre pays d’Afrique unis pour une camapgne de sensibilisation sur le rétrécissement de l’espace civique

En vue d’obtenir des échanges transfrontaliers adéquats et sécurisés, quatre (4) pays d’Afrique (Tchad, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo et Cameroun) afin de permettre la mise en œuvre d’un espace, pour mieux protéger l’espace civique au Cameroun et de permettre aux citoyens de participer pleinement à la vie publique. Ce d’autant plus que le rôle du COPAD (Collectif pour la Paix et le Développement) et du REPONGAC (Réseau des plaformes des ONG de l’Afrique Centrale) est d’influencer les institutions et politiques locales et régionales, mais aussi de défendre sur la scène mondiale le point de vue des ONG sur des problématiques locales.

Cette activité s’est déroulée ce 05 mai 2022 au lieu dit Chambre de Commerce à Yaoundé avec pour thème « Rencontre d’échanges sur l’espace civique, les libertés publiques et la collaboration des autorités avec la société civile ». Cette rencontre stratégique a vu la participation de 200 personnes (dont 50 par pays), ainsi que celle des ONG des Droits de l’Homme, des ONG de médias, du REFAC (Réseau des femmes Actives de la CEMAC), la presse, les acteurs politiques, la police nationale et la gendarmerie nationale. Elle s’est également tenue en visioconférence pour les participants de Kinshasa, de Bangui et de Ndjamena.

« Les autorités ont un devoir de protection des populations civiques et nous en tant que société civile, nous devrons encadrer les leaders des autres organisations. Nous sommes un collectif, encadrez ces leaders pour prévenir les conflits parce-que le manque de dialogue, le manque de collaboration ouvre les portes aux conflits et aux troubles que nous connaissons. » A indiqué Danielle NLATE, Coordinatrice du COPAD.

Rappelons que d’autres objectifs sont également visés tels que faire l’état des lieux d’amélioration de l’espace civique au Cameroun et dans les 4 états de la CEEAC, comprendre les caractéristiques de rétrécissement de l’espace civique au Cameroun, engager les échanges avec tous les participants pour trouver des solutions d’amélioration des libertés d’association, des réunions et d’expression au Cameroun.

Il s’agit aussi de proposer des solutions pour empêcher le rétrécissement de l’espace civique et favoriser le plein essor de la citoyenneté au Cameroun, de discuter avec tous les participants dans un dialogue constructif de comment faire face aux :

- Censure, attaque et détention des journalistes, des activités etc… ;

- Intimination, harcèlement des leaders et répression des manifestations ;

- Détentions des acteurs, des défenseurs des Droits humains et des manifestants.

« Ce que nous devons retenir de cette rencontre, c’est qu’il s’agit d’une rencontre d’échanges entre les acteurs et les leaders de la société civile, dans le cadre du renforcement de leur collaboration avec les autorités administratives, judiciaires et autres qui sont d’ailleurs présents au niveau de cet atelier.

Pour comprendre le rétrécissement de l’espace public, de l’espace civique de façon singulière au Cameroun, nous ne devons jamais perdre de vue la double dimension verticale et horizontale des Droits de l’Homme, parce-que très souvent on se focalise uniquement sur la dimension verticale des Droits de l’Homme en mettant tout sur le dos des acteurs publics, alors même qu’au niveau horizontal, lorsqu’on parle de discours de haine, qui sont l’un des facteurs qui rétrécissent l’espace public ; il ne s’agit pas des acteurs publics, mais il s’agit bien de nos agissements entre nous les citoyens. » S’est exprimé Mamouda FERIKOUOP, Chef du PACEL.

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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