La coopération entre l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et les pays d’Afrique Centrale demeure l’un des leviers d’aide et de développement pour une bonne structuration visant à une gestion qualitative des ressources du sol et du sous-sol. Pour se faire, le Ministre de la Jeunesset etde l’education Civique (MINJEC) MOUNOUNA FOUTSOU a pris part ce lundi 28 février 2022, avec cette instance aux travaux en mode virtuel et présentiel sous le thème : "libérer et adapter le potentiel de la jeunesse et des femmes à la digitalisation pour rendre les systèmes alimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale".
Il faut le rappeler, cette communication stratégique contenait trois (3) communications de 10, 15 et 20 minutes, la dernière de cette session étant celle du MINJEC. Notons que les cinq sessions au total ont été annoncées avec des discussions à la clé et s poursuivrons jusqu’au 02 mars prochain.
Cet échange s’est déroulé en deux phases qui a commencée par une cérémonie protocolaire d'ouverture qui a permis d'évaluer les préparatifs de la 32e Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique à Malabo en Guinée Équatoriale qui va se dérouler du 11 au 14 avril 2022. Puis, la seconde qui était plus technique et qui a porté sur les réflexions en vue de l'amélioration du travail de cette organisation en Afrique centrale. C'est ici que le Minjec Mounouna Foutsou est appelé à délivrer sa communication.
« A l’occasion de la 9e édition des Journées de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) célébrée le 29 mars 2018 à Yaoundé, les jeunes, principale cible visée par cette rencontre dont le thème était : « le renforcement de l’entrepreneuriat des jeunes comme gage de développement inclusif et soutenu en zone CEMAC », ont été appelés à s’impliquer davantage dans l’intégration économique de la communauté.
Ce thème, dont le but était de leur rappeler le rôle qu’ils devraient jouer dans le processus d’émergence engagé par les pays de la Sous-région, est la preuve de la volonté ferme des Etats, d’assurer l’insertion économique des jeunes et des femmes. La CEMAC avait pensé mettre un accent sur l’entrepreneuriat des jeunes en tant que voie de sortie par excellence du chômage et du sous-emploi car, la jeunesse qui est l’avenir des Etats, ayant un rôle à jouer dans la mise en place des politiques de création de richesses surtout au moment où l’on pensede plus en plus à la diversificationdes économies.
Pour revenir au Cameroun, les pouvoirs publics se sont engagés depuis 2009dans une démarche de poursuite de la mise en œuvre de son développement fondé sur la vision 2035, document de référence des choix stratégiques dans les domaines de l’économie et du social avec pour objectif de parvenir à « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité ».
Pour y parvenir, des stratégies décennales notamment le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) 2009-2019 remplacé aujourd’hui par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SDN30) ont défini les piliers, axes et champs d’intervention notamment le renforcement du capital humain en général et des jeunes en particulier ainsi que l’investissement dans les secteurs stratégiques de développement notamment l’agriculture.
Bien que disposant d’une économie variée, il n’en demeure pas moins que le pays fait face à de nombreux défis notamment l’emploi des jeunes, franche la plus importante de la population, ainsi que l’emploi des femmes. Le taux de sous-emplois’étant aggravé, passant de 75,8% en 2005 à 77% en 2014 (SND30, 2019).
Ainsi, pour promouvoir l’insertion socioéconomique et professionnelle des jeunes et des femmes, le Gouvernement camerounais, à travers des politiques sectorielles spécifiques a développé des stratégies et des initiatives en faveur des jeunes pour faire baisser le taux de sous-emploi et du chômage. C’est le cas dans la Politique Nationale de la Jeunesse, la Politique Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et la Politique Nationale Genre ». A prononcé le Ministre lors de son discours.
De nombreuses éhanges ont été assurées par les différentes parties telles que la communication de Désiré Nzinga Bilihanze, Ministre de l'Agriculture de la République Démocratique du Congo.