Cameroun – Gestion des revenus additionnels/La TUTELLE/Master Class N°4 to 4 : Samuel Ervé MANDENG : ‘’ il est  important de raviver cette flamme, d’amener les gens à comprendre qu’ils peuvent construire une communauté à travers les services’’

Travaillant sur une structuration bien établie de leadership, Samuel Ervé MANDENG, camerounais de l’extérieur et expert en entrepreneuriat, s’est vu offrir ses services aux femmes de la TUTELLE (Association des Femmes du MINPOSTEL) ce 14 avrill 2023 au Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé sous le Haut Patronage de mmme le Ministre des postes et Téécommunications l’atelier portait principalement sur cette thématique : « Transformez votre profession en revenus additionnels ».


Promoteur du Mouvement « Give Back to Mama », la thématique portait sur plusieurs ateliers qu’il a animé. Dans un premeirs temps le Camerounais de l’extérieur a évoqué les communautés en citant 5 groupes de communautés suivi des 5 sens élaborés.  Il s’agissait entre autre de :


  • Relation de vision
  • Relation auditive
  • Relation de goût (plaisir)
  • Relation sensitive
  • Relation au touché

« Il est important de savoir que nous avons une opportunité en tant que ‘’Civil Servant’’ comme on le dit en anglais où bien les fonctionnaires, ou bien les personnes qui sont dans les entreprises professionnelles, de servir la nation, de servir tout ceux qui s’approchent de nous avec notre compétence. C’est pourquoi j’ai parlé de la notion de prodtituée ou de serviteur.


Le serviteur c’est celui qui présente son service à l’autre afin que l’autre soit satisfait de ce qu’il présente. Alors que la prostituée c’est complètement le contraire, elle monnaie son service. Ici il était important de raviver cette flamme, d’amener les gens à comprendre qu’ils peuvent construire une communauté à travers les services. La richesse ce n’est pas l’argent, il n’y a aucun salaire qui satisfait, mais il y’a ce qu’on appelle la communauté qu’on peut construire aujourd’hui. Voilà la plus-value. » A-t-il commencé en début de propos.

Cet expert en leadership s’est également arrêté sur ce questionnement : « Comment capitaliser sa profession ? ». Il a developpé cette entité en mettant en exergue le concept « Etre un modèle », tout en citant le leadership de mobilisation : recruter ; le leadership d’organisation : servir ; le leadership de développement : promouvoir ; le leadership d’éducation : transformer ; et le leadership de loyauté : fidéliser. Sur le volet des 5 attitudes d’un professionnel serviteur, Samuel Ervé MANDENG s’est arrêté sur le concept de serviteur et de prostituée. Selon son analyse, le serviteur asservi le maître par son service.


Dans le cadre du concept « Give Back to Mama » ce camerounais de l’extérieur domicilié au canada a voulu mettre en exergue un avis bien agencé sur ses prérogatives et ce, selon ses préceptes et analyses. De ce fait il a évoqué cet avis : « Il y’a trois catégories de camerounais, il y’a les camerounais ouvriers, donc ceux qui exercent un emploi basique, il y’a les camerounais cadres, ceux qui ont une profession connue, certainement sont passés à l’université, ont les positions moyennes dans les entreprises, puis il y’a l’élite, l’élite qui réalise des choses dans le pays d’origine et est suffisamment fier. Ces personnes n’ont pas de nationalité. Vous avez des personnes comme le Pr Sonna MOMO qui n’est pas suisse, c’est avec sa révolution qu’il l’amène aujourd’hui dans le monde sur la création de l’empreinte de la veine. Il n’est pas Suisse, il n’est pas camerounais, c’est une personne universelle.


Ces personnes doivent avoir une bribe du ‘’Made in Cameroon ‘’ en lui afin de positionner le Cameroun à un certain niveau. Donc je disais qu’il y’a une catégorie qui ne devrait pas logiquement rentrer sans vérifier qu’il soit remplacé par un autre camerounais à cette même position, parce-que la guerre du monde, c’est la guerre de l’information.


Donc quand je sens que je suis fatigué et que j’ai veillé que les autres camerounais me remplacent à cette position. Les mots où on dit que j’ai été le seul camerounais à tel endroit c’est révolu, c’est même de la bêtise. Je suis le premier Camerounais oui, mais en partant, j’ai aidé plusieurs camerounais à rentrer dans cet endroit. Donc on conseille que ceux là continuent à travailler pour le pays, à travers leurs œuvres les camerounais peuvent aussi s’en inpirer, mais les autres camerounais peuvent aussi rentrer s’ils le veulent. Je le situe beaucoup plus avec ce concept ‘’Give Back to Mama’’, à cette élite là, qui vient inspirer d’autres ici ».

Concernant la transformation de sa profession en revenus additionnels il répondra : « Tout simplement deux choses, le services qui construit la commune. En deux mots, tu sert toute personne qui vient autour de toi et tu lui permet de pouvoir rentrer dans ta communauté, et le nombre de personnes qui construit ta communauté, c’est cette communauté qui te rends riche ».

Dans le cadre de l’usage des TIC par les jeuns, Samuel Ervé Mandeng a continué en disant : « Les TIC aujourd’hui c’est exactement comme l’homme de la rue. L’homme de la rue aujourd’hui n’est plus dans la rue. Je me souviens à l’époque on était au quartier, on se levait, on allait au carrefour et on tapait les commentaires. Les gens sont rentrés aujourd’hui dans leurs tablettes.


Alors l’usage c’est quoi, l’usage des TIC représente exactement le niveau d’éducation d’une société. Alors si la société va beaucoup plus vers les actions de perversion c’est normal, donc on n’a pas besoin de vouloir simplement construire le côté TIC de façade ou seuelement sensibiliser les jeunes et savoir bien utiliser non. Il s’agit de l’éducation et des centres d’intérêts. Si mon centre d’intérêt c’est la pornographie, j’aurais tendance à aller vers la pornographie, si mon centre d’intérêt c’est beaucoup plus éduquer, j’aurais tendance à éduquer. Donc il s’agit de remodeler la société et remodeler les jeunes pour qu’ils puissent avoir de nouveaux centres d’intérêts ».

  

Odile Pahai