Même mille et une fois répété, jamais un mensonge ne deviendra une vérité.Certaines personnes, certaines organisations devraient le savoir ; et elles le savent d’une manière plutôt pertinente, parce que s’étant prévalu dans un passé de plus en plus lointain, hélas, d’une autorité morale, d’unenotoriété et d’une légitimité alors difficilement contestables.D’où certainement l’insistance et l’indécrottable persistance qui les caractérise, dans cette lancinante répétition d’inférences cognitives auxquelles l’opinion est soumise et désormais habituée.
C’est en effet à intervalles plus ou moins réguliers que nous sont servis les mêmes allégations à quelques variantes près, les mêmes témoignages orientés dénués de preuves et déversant des tonnes des pires atrocités sur le compte du camp de la légalité.Mais comme pour continuer d’entretenir ce qui resterait de cette illusion d’impartialité à laquelle plus personne ne croit,même chez les spéculateurs de l’humanitaire, voici que sont mis en parallèle les porteurs des armes de la paix et la sécurité qui œuvrent sans relâche au mieux-être de la collectivité nationale, et les spadassins de l’aspiration au martyr qui s’explosent et explosent des vies.
Ce semblant d’équité n’est qu’une entreprisede relations publiques destinée à l’édulcoration de la gravité des sanglants exploits de la mortifère imposture terroriste, afin de lui trouver des justificatifs un tant soit peu plausibles.En réalité, l’effet final recherché dans cette perfidie intellectuelle reste comme de bien entendu, la diabolisation de l’action responsable des pouvoirs publics.