Cameroun : Drame à Mbankolo : Louis Joss Bitang appelle les autorités à prendre en charge les victimes du CURY
Le CURY (Centre des Urgences de Yaoundé) a vu les sinistrés du drame survenu à Mbankolo le dimanche 08 octobre 2023 être pris en charge par le personnel de cet établissement sanitaire à l’arrivée des premières victimes. Dès leur arrivée la prise en charge a été effective, toutefois, le Directeur du CURY Louis Joss Bitang s’est dit être surchargé par les malades et souhaite vivement que les autorités puissent intervenir afin d’alléger la charge financière. Le 10 octobre 2023, la Sénatrice Françoise Puene, l’une des premières autorités a avoir effectuée une descente au CURY (autour de 09h)a tenu à apporter son soutien autant moral que financier. Elle a d’ailleurs pris en charge les nombreux patients en attente de soins et a pu donner des enveloppes pour la suite de leurs soins.
"Je voudrais d'abord remercier Mamy Nyanga que nous appelons affectueusement la très Honorable, qui est venue nous assister après cette énième catastrophe. Ce n'est pas la première fois qu'elle vient ici, elle est toujours venue lors des catastrophes, je me souviens d'Eseka, je me souviens de la Covid-19 et aujourd'hui encore après l'événement que nous avons eu à Mbankolo et aux Brasseries, parce-qu'on n'en parle pas beaucoup, parce-que nous aussi on justifie le même événement. Éboulement d'un mur, accident, décès, donc elle est venue nous assister, assister les victimes qui souffrent dans leurs chairs.
Je dis que c'est une catastrophe grave; grave pas par rapport à l'événement, mais par rapport aux types de victimes que nous avons. Ce sont des enfants, ce sont des jeunes âgés d'au moins un mois qui ont été sauvés. Il y'en a qui ont trois ou quatre ans qui ont perdu leurs parents et qui sont là, ils ont besoin d'assistance. Donc elle ne s'est pas limitée à visiter le site comme le font certains, elle est allée au-delà du site, venir rencontrer ceux qui souffrent, rencontrer les victimes, payer leurs factures. L'hôpital fait ce qu'il peut faire, on leur a fait le scanner, on a fait des bilans, mais le traitement continue.
Il y'en a qu'il faut opérer, des patients lourds qui demandent beaucoup de moyens. Donc je vais dire à Mamy Nyanga pour ce geste de cœur merci. Je pense que nous en sommes reconnaissants, toutefois qu'elle passe ici nous accompagner dans la prise en charge. Actuellement nous avons deux cas qui nous préoccupent sur les dix que nous avons. Ces deux cas posent problème par rapport à la gravité des lésions qu'ils présentent. Pour les opérer, il faut les prendre en charge totalement. Ces huit autres qui sont là, il faut réussir à les départager. D'ici quelques jours, on va les libérer, parce-que les familles sont présentes.