Cameroun – Projet d’entretien Routier : La région de l’Adamaoua ne voit aucune avancée considérable

En vue de maintenir un réseau routier moderne, le Ministère des Travaux publics(MINTP) engage des travaux dans plusieurs régions du pays. En outre, quelques axes routiers rencontrent des ralentissements ou encore les aléas de la nature face à l’avancée desdits travaux. Toutefoisn le taux d'exécution des travaux demeure non satisfaisant dans la région de l'Adamaoua.

 

 

Cet aspect a été constaté lors de la réunion qui s’est tenue le mercredi 29 mars 2022 dans la salle des réunions de la Délégation Régionale  des Travaux Publics du Centre. Il faut redoubler d’efforts dans l’exécution des projets d’entretien routier dans la région de l’Adamaoua: c’est ce qui se dégage.

 

Présidés par le Directeur de l'Entretien et de la Protection du Patrimoine Routier (DEPPR) et en présence des Délégués Régionaux  et départementaux des Travaux Publics, ces travaux avaient pour objectifs d'examiner le niveau d'avancement des projets, la situation des décomptes des entreprises et des missions de contrôle, les contraintes à lever et les propositions de solutions, ainsi qu’à relever toute autre information de terrain utile à l'achèvement des projets. Après examen des projets d'entretien routier et d'ouvrages d'art de la  région de l'Adamaoua logés dans le réseau Nord,  il ressort que six projets sur les sept que comptent cette région, affichent un taux d'exécution faible par rapport au taux de consommation des délais, soit une moyenne générale de  32% de taux d'exécution contre 89% du taux de consommation de délai. Malgré les contraintes liées pour la plupart  à  l'approvisionnement difficile en gazoil, il a été proposé de  faire des projets d'ordre de service valant mise en demeure à cinq entreprises. Il  y a lieu tout de même de noter que certains projets tel l'entretien du tronçon de route Banyo - Sambolabo - Djem - Halim - Tignère - Gasanguel sont achevés et en attente de réception provisoire.

 

Cette alerte va sans nul doute aider à mieux gérer le calendrier et à pousser l’administration en charge des travaux à trouver une alternative face à ce déficit.

 

Source : MINTP