Cameroun - IFORD : TANANG TCHOUALA Patrice reçoit la mention "Très Honorable" sur une analyse explicative des violences faites aux femmes sous le prisme des rapports de genre au sein du couple


Le mardi 30 janvier 2024 s'est déroulée la soutenance en Doctorat PhD en Sciences de la Population de Monsieur TANANG TCHOUALA Patrice chercheur à l'IFORD (Institut de Formation et de Recherche Démographiques). Ce dernier a soutenu sa thèse de Doctorat sous le thème : "Genre et violences conjugales au Cameroun : une analyse explicative des violences faites aux femmes sous le prisme des rapports de genre au sein du couple". Cette présentation s'est déroulée à l'amphi Francis GENDREAU du campus de l'IFORD sis à Ngoa-Ekelle.



Durant la présentation, l'exposant a mené son analyse sur l'usage e la consommation d'alcool qui semble pour certains un vecteur de violence conjugale. Il s'arrêtera également dans le cadre de la sensibilisation sur les pratiques culturelles néfastes. En outre, le Pr Claude ABE (Enseignant à l'Université Catholique d'Afrique Centrale) et rapporteur marquera un temps d'arrêt sur la pertinence du sujet en évoquant les problématiques discutées qu'étaient les crimes passionnels, les violences conjugales, le harcèlement sexuel, les viols entre autres.


Toutefois il soulignera que cette thématique est entourée de pudeur car elle évoque sans ambages l'acceptation de victimes de violences conjugale. Toujours dans cette mesure de suivre le schéma de l'exposant, il s'exprimera sur un volet perceptible où selon lui le candidat fait dialoguer plusieurs disciplines (ce qui ne semble pas évident). Dans ce cadre le Pr Claude ABE inclinera la réflexion en proposant de faire dialoguer les outils de collectes qualitatives. Son propos induira le contenu une plus-value dans le contenu de la thèse permettant aux victimes de sortir de leurs insécurités tout en mettant en exergue l'analyse féministe inter-sectionnelle.


"Le Cameroun a été le prétexte de notre thèse c'est à dire c'était notre terrain; le terrain de travail et vous êtes sans ignorer qu'il ne se se passe pas un jour, ou alors une semaine sans qu'on ait des cas de féminicides au Cameroun. Pour nous le challenge était de montrer l'apport de la démographie, ou alors un cas d'analyse socio-démographique pour pouvoir expliquer ce phénomène. C'est ce que nous avons fait, nous l'avons fourni au jury, heureusement pour nous le jury l'a accepté.