Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réception le 11 mai 2021 dernier à Douala, des matériels logistiques acquis en renouvellement des capacités opérationnelles des contingents camerounais en Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine – MINUSCA, n’aura pas fait que des heureux. Ils sont ainsi nombreux au sein de l’internationale mercantilo-terroriste, à inonder les réseaux-sociaux de fumeuses analyses meublées en réalité d’un bric-à-brac de diffamations, d’hallucinations et d’analogies brouillonnes trahissant une réelle mythomanie de la part de leurs auteurs.
A titre d’illustration, l’on y apprend qu’à travers cette récente acquisition, tantôt le Cameroun ferait le jeu de l’une des puissances étrangères supposément en rivalité sur le théâtre centrafricain, tantôt matérialiserait ses propres velléités expansionnistes sur une portion du territoire de ce pays voisin actuellement en difficulté. Evidemment, tout ceci est une insulte autant à la philosophie politique du Cameroun, qu’aux engagements diplomatiques pris par notre pays.
Et puis, l’ontologie du souverainisme camerounais a toujours tenu notre pays en dehors des alignements polarisants vite devenus des sortes d’embrigadements. Le Cameroun entend rester maître de son destin. C’était vrai hier, ça l’est aujourd’hui, ça le sera demain.
Rappelons qu’en termes de philosophie politique, le Cameroun milite en faveur de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation d’une part, la non-ingérence dans les affaires internes aux autres Etats, en plus du désir de voir se résoudre de manière pacifique, les différends inter-Etats. L’affaire Bakassi est emblématique de cette posture.
En sa qualité de membre de divers regroupements internationaux, notamment l’ONU, l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, le Cameroun souscrit aux efforts diplomatiques visant à