Signature du contrat de Partenariat Public-Privé, de l'autoroute Edéa-Kribi-Lolabe (Phase 1) le 30/12/2020

Signature du contrat de Partenariat Public-Privé, de l'autoroute Edéa-Kribi-Lolabe (Phase 1) le 30/12/2020

Cameroun - Infrastructures : Signature du contrat de PPP pour la construction et la maintenance de l'autoroute Edéa-Kribi-Lolabé

Le Chef de l'État, Son Excellence Paul BIYA, dans cette mesure d'accorder au peuple Camerounais l'aboutissement des Grandes Réalisations de ce nouveau mandat des Grandes opportunités, contribue pleinement à l'implémentation et à la matérialisation des infrastructures routières dans l'ensemble du Territoire National.  Le mercredi 30 décembre 2020, a eu lieu la signature du contrat de Partenariat Public-Privé (PPP), encré dans le projet lié à la conception, la construction, au financement partiel, à l'explotation et la maintenance de l'autoroute Edéa-Kribi-Lolabé (Phase 1 longue de 130 kilomètres). Cette cérémonie s'est déroulée à Kribi en présence du Ministre des Travaux Publics (MINTP) Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, du Ministre des Finances Louis Paul MOTAZE, de quelques membres du Gouvernement et du partenaire Chinois CHINA HARBOUR ENGINEERING COMPAGNY

"Nous voulons dans notre engagement, de cette équipe technique, et rassurer les membres du Gouvernement ici présents, qu'ils ont à leur disposition désormais une expertise qui s'enracine au fil des jours en matière de Partenariat Public-Privé. Mesdames et Messieurs, la stratégie nationale de développement 2020-2030, récemment adoptée, a identifié le développment des infrastructures telles que les autoroutes comme l'un des vecteurs de la transformation structurelle de notre économie.

Le Gouvernement doit massivemenr y investir, pour réussir le pari de cette transformation structurelle. Pour cela, et compte tenu de nombreuses contraintes que nous connaissons tous, les contrats de Partenariat Public-Privé offre plus qu'une piste, mais d'avantage une opportunité majeure qu'il faudrait saisir dans une démarche de complémentarité, avec d'autres sources de financement. A l'instar de ce qui se fait ailleurs et particulièrement dans les autres pays africains, nous pensons que pour mieux exploiter dans toutes ses potentialités, le Partenariat Public-Privé peut nous permettre de rattraper notre retard en matière d'infrastructures, et notamment des infrastructures qui transportent.

C'est pourquoi Monsieur le Ministre des Travaux Publics, le CARPA vous assure de sa totale disponibilité à continuer à travailler à vos côtés, non seulement pour le suivi et évaluation de tous les contrats déjà en cours d'exécution, mais aussi pour la structuration et la contractualisation de votre programme autoroutier que vous avez commencé à mettre en oeuvre avec certains autres projets à l'exemple de l'autoroute Edéa-Kribi, et de la deuxième phase de l'autoroute Yaoundé-Douala.

Par ces actes, nous constatons que le Partenariat Public-Privé au Cameroun, devient de plus en plus une réalité. Ce d'autant plus qu'il a un cadre juridique et institutionnel clair, incitatif, sécurisé, qui offre plusieurs avantages pour les investisseurs privés tant nationaux qu'internationaux. Il resterait donc que nous puissions tous nous approprier de cet outil innovant de la commande publique pour atteindre notre objectif d'émergence à l'horizon 2035. Vive le Partenariat Public-Privé, vive le Cameroun!" S'est exprimé le président du Conseil d'Appui à la réalisation des Contrats de Partenariat (CARPA).            

Notons que la section autoroutière Kribi-Lolabé, première phase de l'autoroute Edéa-Kribi-Lolabé, vise à améliorer la compétitivité de la chaîne de transport à partir du Port Autonome de Kribi, à assurer l'attractivité dudit Port ainsi que la liaison entre le pôle industrialoportuaire de Kribi et les agglomérations intérieures. C'est un ouvrage de deux fois deux voies extensibles à trois; les travaux sont rendus à 89,4% d'exécution.

"Nous devons rappeler que la section autoroutière Kribi-Lolabé, porte sur 38,5 kilomètres. Donc deux voies extensibles à trois. Je voudrais répéter deux voies extensibles à trois. En allée, vous avez deux voies, plus tard extensibles à une troisième voie. En retour, vous avez deux voies, plus tard extensibles à trois. C'est une autoroute d'une vitesse de référence de 110 kilomètres à l'heure. C'est dire que les couvures sont moindres ayant pour conséquences d'importants terrassements à réaliser.

Autoroute deux fois, deux voies, extensibles à trois, autoroute d'une vitesse de référence de 110 kilomètres à l'heure, cela nécessite un financement conséquent. Mais l'autoroute ne se limite pas seulement aux aménagements des chaussées. A cet ouvrage comme à tous les autres ouvrages routiers de notre pays, sont adosés des infrastructures socio-économiques de base, dont l'objectif est de relever la qualité de vie des populations des zones traversées.

Ainsi, en plus de la réalisation des chaussées, vous aurez des salles de classe, vous avez des forages, vous avez des maisons de la femme etc, qu'il faut intégrer dans le coût de l'ouvrage. Le tracé de notre autoroute s'étends je l'ai dit sur 38,5 kilomètres, il y'a un peu plus de 4, 900 kilomètres de voies de rétablisement.

C'est à dire ces axes routiers en deux fois, deux voies elles aussi, mais sans possibilité d'extensions à une troisième voie, qui permettent aux populations et aux éventuels industriels qui viendront s'installer dans le complexe industrialo-portuaire de Kribi, d'évacuer facilement leurs productions. C'est la vision d'un homme qui s'appelle Paul BIYA. Nous avons le devoir de la concrétiser". A-t-on extrait du discours de circonstance du Ministre des Travaux Publics.  

Quelques détails sur les principes du contrat de l’autoroute Kribi-Lolabé

Pour le cas spécifique de l’autoroute Kribi-Lolabé, l’État confie au Partenaire privé, la conception, la construction et le financement partiels, l'exploitation, l’entretien et la maintenance de l’Autoroute, étant entendu qu’une partie des investissements est réalisée et financée par l’État. Ce contrat de partenariat conclu sur le fondement des dispositions des textes suivants :

• la loi n°2006/012 du 29 décembre 2006 fixant régime général des contrats de partenariat;

• la loi n°2008/009 du 16 juillet 2008 portant régime fiscal, comptable et financier des contrats de partenariat;

• le décret n°2008/035 du 23 janvier 2008 portant organisation et fonctionnement du Conseil d’Appui à la Réalisation des contrats de partenariat, modifié et complété par le décret n° 2012/148 du 21 mars 2012;

• le décret n°2008/115/PM du 24 janvier 2008 précisant les modalités d’application de la loi n°2006/012 du 29 décembre 2006 fixant régime général des contrats de partenariat, modifié et complété par le décret n°2014/2343/PM du 31 juillet 2014. 

"On a eu une mutation d'un mode de financement. La première convention qui a été signée dans les années 2012, était en mode financement classique. C'est à dire que nous avons un projet qui a un coût et nous allons vers les bailleurs de Fonds. Nous en avons trouvé un, la CHINA EXIM BANK qui nous a prêté 85% du montant. Les 85% du montant signifient qu'il y'avait 15% restant. C'est ce qu'on appelle généralement les Fonds de contrepartie, et ces Fonds de contrepartie sont à la charge de l'Etat.

Depuis le temps, nous avons eu une série de crises en 2014 et 2015 que vous connaissez, qui a conduit les Chefs d'Etats d'Afrique Centrale à proposer qu'on ailles tous vers le FMI et puis aussi cette crise actuelle que nous avons aujourd'hui. Toutes ces crises ont eu des conséquences et l'une des conséquences est que l'Etat s'est retrouvé dans des difficultés particulières pour honorer tout ses engagements.

Il fallait donc trouver 15% et beaucoup de partenaires maintenant exigent que l'Etat pose d'abord ses 15% pour décaisser leur part, donc 85% dans le cas de l'autoroute. Et c'est ainsi que les négociations ont été faites avec CHINA HARBOUR ENGINEERING COMPANY l'entreprise qui construit le Port et qui construit l'autoroute. Les négociations ont conduit CHINA HARBOUR à préfinancer les 15% qui sont la part de l'Etat. Il était donc question qu'on voit comment les 15%qui ont été mis sur la table par CHINA HARBOUR, pouvaient être transformés en quelque chose. C'est pour cela qu'on se retrouve dans un mode de financement de Partenariat Public-Privé, c'est à dire que les 15% que CHINA HARBOUR met sur la table, et CHINA HARBOUR devient quelque part un actionnaire au projet.

Il a donc droit à ses parts et c'est ainsi que le Chef de l'Etat a accepté que CHINA HARBOUR devienne donc l'exploitant dans le contrat de Partenariat Public-Privé, parce-que dans le PPP, c'est le partenaire qui apporte toujours quelque chose. Cela va donc l'amener à créer une société de projets qui va assurer la maintenance, l'explotation de l'autoroute, c'est à dire avec le péage etc, sachant que par cette participation, CHINA HARBOUR veut rentrer dans son coût". A expliqué Louis Paul MOTAZE, Ministre des Finances.   

Odile Pahai 

Journaliste Web +(237) 699 91 54 64

Odile Pahai

Derniers commentaires

06.12 | 17:52

Initiative à encourager. Merci et bravo aux promoteurs du mouvement 👏👏

03.12 | 09:31

Buenas tardes, encantado de saludarte. Soy Jose
Quería escribirte porque me ha parecido interesante comentar contigo la posibilidad de que tu negocio aparezca cada mes en periódicos digitales como not

30.11 | 11:53

Bonjour Mme et toutes mes félicitations,
Je suis à Douala, je suis à la recherche de votre tisane. Avez-vous une représentation à Douala. Sinon comment faire pour avoir régulièrement votre produit.

28.11 | 21:45

Vive la folie de la littérature

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